Le concept : des sabliers pivotants (ici en image virtuelle), réagissant aux mouvements des voyageurs, les invitant à suspendre leur temps de déplacement.
Lyes Hammadouche et Ianis Lallemand fabriquent l’œuvre dans les ateliers de l’ENSAD.
Texel est équipé de capteurs des mouvements des voyageurs. Les informations recueillies sont traitées par un ordinateur qui contrôle en temps réel les sabliers motorisés, les réactions des sabliers aux mouvements ayant préalablement été définies par les artistes.
Texel a été déployé en deux emplacements de la gare selon deux intentions différentes.
Premier emplacement choisi : la mezzanine entre les portes d’accès aux quais de la ligne J, espace de circulation mais aussi d’attente. Un module isolé y a été installé : sa vocation était d’inviter les voyageurs à un engagement individualisé.
Deuxième emplacement choisi : le couloir menant aux quais de la ligne H et du RER C, un des espaces les plus fréquentés de la gare. Un module linéaire, composé de 8 sabliers, y a été installé. Le parti-pris était de faire écho au flux des voyageurs : l’action coordonnée des sabliers crée l’image d’une onde, évoquant le déplacement.